Maine et Loire

Stress et examen

Apprendre à gérer le stress pendant les examens

Dans le cadre d’un examen et pour celui qui en est victime, le stress peut être invalidant. Pour autant, cette réaction normale de l’organisme, dans une situation perçue comme un danger n’est pas une fatalité. Pour rappel, le stress est défini comme étant l’ensemble des réponses d’un organisme soumis à des pressions ou contraintes de la part de son environnement. Avant toute chose, tâchons de le comprendre.

Pourquoi les examens sont-ils des sources de stress ?
Les examens sont des enjeux dans un cursus où l’étudiant va être jugé, noté.
Ces moments clés de vie sont des temps forts en émotions car ils impliquent un jugement de la personne et de l’image qui peut se dégager d’elle.

 

Bon et mauvais stress : une question de dose et de maîtrise

Dans le langage courant, deux types de stress peuvent être recensés :

  • le bon stress générant une tension qui, si elle est maîtrisée, a une action positive et stimulante sur l’organisme. Le bon stress est motivant et donne envie de relever un défi avec succès.
  • le mauvais stress étant source d’agressivité, d’acharnement, de panique. En plus de nuire à la qualité de vie d’un individu, il peut être mauvais pour la mémoire en raison de la libération d’une hormone particulière dans le cerveau (la protéine kinase C), laquelle a un impact négatif sur la mémoire.

À proprement parlé, cette distinction entre bon et mauvais stress est erronée. Il s’agit plus réellement d’un seul et même stress. A dose raisonnable, il rend plus efficace et plus performant mais, à dose trop importante, il paralyse.

 

Comment maîtriser le stress des examens ?

  1. Avoir une vie équilibrée

On ne répétera jamais assez ces conseils d’ordre hygiéno-diététiques qui relèvent du bon sens.

Ainsi, afin de gérer son stress, il est primordial de bien dormir (respect du rythme de sommeil, temps suffisant de sommeil en fonction de sa physiologie de « petit » dormeur ou « gros » dormeur, respect d’un environnement calme et propice à un sommeil réparateur sans réveils nocturnes…).

Il est également indispensable de bien manger, de manière équilibrée (viande ou poisson pour les protéines, fruits et légumes pour les vitamines et les fibres, céréales et féculents pour l’énergie sur le long terme, le cerveau étant un gros consommateur de glucose) et en quantité suffisante (le stress pouvant couper l’appétit). De plus, l’alcool et la caféine sont à limiter au maximum en périodes d’examens.

Pour finir, il est impératif de s’aérer et de faire du sport. Le sport permet en effet de libérer les tensions accumulées en périodes d’examens via la sécrétion d’une hormone naturelle appelée endorphine. Elle a la particularité d’agir sur le moral et de procurer une sensation de bien-être. S’aérer induit également un temps de relaxation qui implique un temps de repos et de détente (regarder une série, un film, voir un ami, de la famille…). Pour finir, la respiration, de préférence abdominale et profonde, peut être d’un grand secours.

2. Relativiser, positiver et s’organiser

Relativiser implique de (se) persuader que ce n’est pas la vie de l’étudiant qui est en jeu mais « juste » un examen, et ce, quelqu’en soient les conséquences. Se le rappeler est important, tout comme s’organiser au maximum le matin de l’examen afin de mettre toutes les chances de son côté (t-shirt préféré, trousse vérifiée, horaires validés…) afin de laisser le moins de place possible au hasard, forte source de stress, d’autant plus que l’étudiant est proche de l’échéance.

 

Coups de pouce du côté des médicaments

Si, en dépit des conseils sus-cités, la gestion du stress reste difficile ou si, tout simplement, l’étudiant ressent le besoin de s’aider de médicaments, de nombreuses solutions thérapeutiques, sans somnolence, ni accoutumance, peuvent être proposées. Qu’elles appartiennent au registre de l’homéopathie, de la phytothérapie ou de l’aromathérapie (huiles essentielles), plusieurs solutions peuvent vous être conseillées en fonction de votre personnalité. N’hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien.